Ostéopathes à Vannes (56000)

Dans de nombreux cas, OUI, l'ostéopathie peut soulager les migraines. Il faut d'abord savoir qu'il y a une différence entre céphalées, communément appelées mal de tête, et migraines. Cette différence ne vient pas de l'intensité mais surtout des caractéristiques de la douleur et des symptômes associés. Les migraines sont caractérisées par une douleur :
 • Modérée voire sévère
 • Se résorbant spontanément entre 4 et 72h (en l'absence de traitement ou avec un traitement inefficace)
 • Touchant majoritairement un seul côté du crâne
 • Associée à des nausées et/ou des vomissements, une phonophobie (crainte du bruit) ou photophobie (crainte de la lumière)
 • Parfois précédée ou accompagnée d'une aura (troubles visuels, sensitifs, du langage, voire troubles moteurs se résorbant spontanément en 5 à 60min sans séquelles)

De plus, elle présente au moins deux des quatre précisions suivantes :
 • Elle ne touche qu'un seul côté du crâne (le plus souvent)
 • Elle ressemble à la sensation des battements du cœur, ressentis dans la tête
 • Elle gêne le patient dans ces activités et peut nécessiter qu'il se couche
 • Elle est aggravée par l'activité physique même habituelle.

Cela étant dit, l'ostéopathie soulage les céphalées et les migraines dans la plupart des cas. En effet, on retrouve très fréquemment des raideurs articulaires, musculaires ou fasciales au niveau du crâne, de la nuque ou des épaules. Ces résistances mécaniques incitent le cerveau à envoyer des messages douloureux en réponse à ce déséquilibre. Votre ostéopathe de Vannes va donc libérer les restrictions de mouvement et/ou d'élasticité retrouvés sur ces zones pour permettre au corps de fonctionner au mieux. On peut noter aussi que la présence de dysfonctions somatiques au niveau du foie et/ou du système gynécologique peuvent également favoriser les céphalées et les migraines par le biais d'un lien neurologique entre ces structures.

Cependant, les migraines d'origine génétique peuvent plus facilement résister aux techniques ostéopathiques. Gardons aussi en tête que les migraines sont favorisées par les excès quels qu'ils soient, dans un sens ou dans l'autre (manque ou excès de sommeil, de table, odeurs/lumière fortes, …) et par les variations hormonales (migraines survenant pendant les règles). L'ostéopathie seule ne suffit donc pas pour être en bonne santé… bien manger, bien dormir, bien bouger sont autant de facteurs pour éviter les désagréments du quotidien !

Dans la grande majorité des cas, OUI, l'ostéopathie peut soulager les troubles digestifs. Que ce soit des crampes et/ou brûlures d'estomac, des remontées acides, des troubles du transit (diarrhées, constipation, alternance entre les deux), des gaz gênants par leur nombre et/ou leur odeur, des lourdeurs et/ou douleurs abdominales, ballonnements (ventre qui gonfle par moment, notamment après les repas),… Ces nombreux symptômes peuvent être ressentis séparément ou associés entre eux (voire parfois avec d'autres désagréments systémiques).

Dans de nombreux cas leur origine n'est pas identifiée par le corps médical, ils ont dès lors été appelé dyspepsie fonctionnelle. Ceci peut être le résultat d'un manque d'élasticité au niveau des organes digestifs (œsophage, estomac, intestins, foie, vésicule biliaire, pancréas) et/ou de leur enveloppe ou attaches, appelée fascias. Le mouvement de ces mêmes organes peut également être déficitaire et favoriser leur mauvais fonctionnement. D'autre part, des restrictions de mouvements au niveau vertébral peut aussi parasiter l'activité des racines nerveuses, émergeant à chaque étage du rachis dorso-lombaire, source de dysfonctionnement des organes correspondants. De la même manière, des résistances crâniennes peuvent gêner le fonctionnement du nerf vague, responsable de nombreuses commandes nerveuses à visée digestive. Pour finir, des tensions au niveau des quatre diaphragmes (structures responsables de l'amortissement des pressions entre les différents caissons pelvien, abdominal, thoracique et crânien) peuvent expliquer certains troubles digestifs. En effet, si la tente du cervelet, l'orifice supérieur du thorax, le diaphragme thoraco-abdominal et/ou le périnée sont trop tendus, un excès de pression peut s'exercer sur les organes digestifs et entraîner les désagréments cités plus haut.

Ainsi, par le biais d'étirements, de techniques respiratoires, articulaires et/ou musculaires sur les structures décrites, votre ostéopathe de Vannes pourra redonner la souplesse nécessaire au bon fonctionnement du système digestif. Comme toujours, ce n'est pas magique… Il faut entretenir une bonne hygiène de vie afin de prolonger l'efficacité de ces techniques (bien manger, bien dormir, bien bouger) !

Question très fréquemment posée par les patients et source de réticences de leur part et de certains médecins, le cracking n'est pourtant pas systématiquement utilisé par les ostéopathes.

Pour commencer, rappelons ce qu'est une dysfonction somatique en ostéopathie. Il s'agit d'une restriction de mobilité (mouvement de la structure par rapport à une autre) ou de motilité (déformabilité de la structure elle-même) pouvant toucher de nombreux tissus humains : les articulations, les muscles, les fascias (enveloppes des muscles et de certains organes/viscères) voire les viscères et/ou organes eux-mêmes (présents même au niveau de la tête).

Ces dysfonctions ne sont pas synonymes de déplacement d'un os par exemple, ce qui correspondrait plutôt à une luxation, que nous ne sommes pas habilités à remettre en place. Il faut préciser également que l'ostéopathie ne prétend pas soigner une atteinte organique, c'est à dire lorsque la structure est abîmée, liée à une maladie (arthrose, hépatite, déchirure musculaire et/ou tendineuse, myocardite infectieuse, …). L'ostéopathe se contente de redonner la mobilité et/ou la motilité nécessaire aux différents tissus humains pour aider à rétablir leur fonctionnement optimal. En association avec des conseils d'hygiène de vie, d'étirement voire parfois de réorientation vers d'autres thérapeutes. Ainsi, dans le cas d'une dysfonction somatique articulaire, il faut évaluer si elle est liée à une résistance de l'articulation elle-même ou si le problème vient d'une structure proche (dysfonction d'un muscle et/ou fascia s'accrochant dessus), voire même s'il n'existe pas une chaîne dysfonctionnelle (succession de dysfonctions liées les unes aux autres) se terminant par l'articulation. Dans le premier cas, il est possible d'utiliser les techniques dites de cracking, c'est à dire une mobilisation à haute vélocité et faible amplitude (petit mouvement rapide) dans les limites physiologiques du corps. Mais on peut également utiliser les techniques issues du TGO. Cela consiste à mobiliser l'articulation de façon répétée, le plus souvent sur un mouvement de circumduction (en cercle) ou en décompression, jusqu'à ce qu'elle retrouve son mouvement naturel. Le TGO est progressif et effectué dans la limite de la douleur du patient, elle est donc une très bonne alternative au cracking. Dans les cas où le problème ne vient pas de l'articulation elle-même, il est inutile de travailler dessus car il reviendra rapidement. L'ostéopathe cherche en priorité à travailler sur l'origine primaire des dysfonctions et non à libérer la totalité des blocages présents.

Pour finir de rassurer les plus réticents, précisons que le bruit entendu parfois lors de la normalisation de la dysfonction, n'est issu que d'une bulle de gaz éclatant dans l'articulation. Ce bruit n'est d'ailleurs pas un indicateur de correction, elle peut se faire sans entendre de crack et parfois, même quand il est présent, la normalisation n'a pas été effectuée. Ces mobilisations ne sont pas source d'arthrose mais elles sont effectivement à éviter quand certaines pathologies sont en place ou lors de la prise de certains médicaments.