Comment mon ostéopathe de Sélestat va soigner mon entorse de la cheville ?
Pour la bonne prise en charge ostéopathique lors d'un traumatisme de cheville, il est nécessaire d'en évaluer la gravité au préalable auprès du médecin traitant. La prise en charge pluridisciplinaire n'en sera que meilleure. Cela déterminera le rôle de l'ostéopathe dans le traitement de celle-ci.
Pour les foulures et entorses les plus légères, une consultation ostéopathique peut suffire et visera à redonner la mobilité du complexe articulaire de la cheville et vérifier que le traumatisme ne s'inscrive pas dans la mémoire tissulaire.
Pour les entorses plus sévères, il s'agira alors d'accompagner le traitement médical; qu'il soit chirurgical ou de rééducation. Un ostéopathe de Sélestat interviendra à ce moment là en corrélation avec les autres thérapeutes pour permettre l'avancée du traitement. Une hypomobilité talo-calcanéenne par exemple pourra freiner la récupération d'amplitude et d'équilibre de l'articulation recherchée par le kinésithérapeute et ainsi faire stagner la progression du traitement. En intervenant, l'ostéopathe redonnera un élan dans la thérapeutique globale.
Dans tous les cas, il sera bénéfique de voir un ostéopathe suite à un traumatisme de cheville pour un travail global; ceci afin d'éviter l'installation d'un schéma postural dysfonctionnel acquis par des positions antalgiques et compensatrices (passage du poids du corps sur un seul pied, ou plusieurs mois de béquilles).
Est-ce que l'ostéopathie peut m'aider pendant la grossesse ?
La grossesse est une période de bouleversement physiologique total chez la femme et nécessite des adaptations majeures de la part l'organisme pour garantir le bon développement du foetus. Cela débute dès le premier trimestre avec d'importants changements hormonaux et neurovégétatifs et se continue au fur et à mesure des mois par des changements posturaux majeurs. Le tout entrainant un bouleversement de l'équilibre général du corps. Ces modifications physiologiques seront plus ou moins bien gérées selon les organismes et peuvent, dans certains cas, provoquer des inconforts (troubles du transit, fatigue, trouble du sommeil), douleurs (lombalgies, douleurs ligamentaires, sciatalgies) ou pathologies (comme un syndrome du canal carpien ou un reflux gastro-œsophagien) que ostéopathie peut aider à soulager.
Par exemple :
• Une lombalgie provoquée par un déplacement du centre de gravité entrainant une lordose lombaire plus marquée.
• Des remontées acides dues au refoulement des viscères et à la tension diaphragmatique provoquées par l'expansion de l'utérus, etc.
L'ostéopathie pourra également aider à restaurer la mobilité du bassin afin de préparer celui ci à l'accouchement et après la naissance, accompagner la maman dans les premiers mois pour l'aider à retrouver son équilibre et l'assister dans la rééducation périnée faite avec sa sage femme.
Il s'agit dans tous les cas d'un accompagnement, qui ne se substitue en aucun cas à un suivi médical sérieux pendant et après la grossesse. Mais qui peut être complémentaire ainsi que d'autres thérapies le sont déjà (acupuncture, sophrologie, cours prénatal, yoga prénatal, etc.). L'idée étant d'entourer les futures mamans lors de cette période de grand changement pour leur corps et ainsi de faire en sorte qu'elles puissent le vivre le mieux possible.
Comment se déroule une consultation ?
L'ostéopathie est une thérapie dont un des principes fondamentaux est de considérer le corps comme un tout, un ensemble. Il est alors logique qu'une séance en ostéopathie considère l'entièreté de l'organisme et de ses sphères fonctionnelles, même si cela semble éloigné de la plainte initiale. D'une durée de 45min/1H environ, la séance comporte en général 3 étapes.
En premier lieu, l'interrogatoire ou anamnèse permettra au thérapeuthe de connaitre le motif de consultation du patient, son état général et ses antécédents. Ce premier temps est important car il détermine l'axe général de la consultation.
La deuxième phase est plutôt une phase de test, d'exclusion ou d'inclusion. Elle sera essentielle pour déterminer si la prise en charge (PEC) peut être ostéopathique ou au contraire se révèle être incompatible avec une thérapie manuelle et doit donc être référée au milieu médical. Avec l'interrogatoire, cette phase test est primordiale pour être totalement sécuritaire dans une discipline qui est encore de première intention.
La plus longue est la dernière phase, elle débute lorsque tous les voyants sont au vert pour une PEC ostéo. Il s'agit du traitement en lui-même, très souvent indissociable des tests ostéopathiques surtout en techniques fonctionnelles et fasciales.
Ne pas oublier d'intégrer une étape d'abord : en ostéopathie, le toucher est l'élément majeur du traitement, or tout un chacun ne réagit pas de la même manière à celui ci. Charge au thérapeute d'aborder son patient en fonction de ses craintes et appréhensions et d'accepter la pudeur de celui-ci le cas échéant.