L'aide de votre ostéopathe pour vous accompagner durant votre PMA
Si, pour un grand nombre de couples, faire un enfant est synonyme de joie et d'accomplissement, pour d'autres, touchés par des problèmes d'infertilité, cela ressemble plus à un parcours du combattant. Heureusement, la médecine pallie les difficultés d'enfanter par le biais de la PMA ou "Procréation Médicalement Assistée". Cependant, passer par ce type de solution reste long et compliqué et n'aboutit pas toujours au résultat espéré, qu'est la naissance d'un enfant. Savez-vous qu'en prenant rendez-vous avec un ostéopathe, cela va vous aider à mettre toutes vos chances de votre côté pour, un jour prochain, serrer le fruit de vos amours dans vos bras ?
La PMA : la solution médicale contre l'infertilité
La PMA en France, c'est quoi ?
La PMA est une solution proposée par le corps médical pour donner la possibilité aux couples (hétérosexuels ou homosexuels féminins) ou aux femmes seules, déclarés infertiles, d'avoir un enfant. Celle-ci regroupe plusieurs méthodes dont la FIV (pour "Fécondation In Vitro") et l'insémination artificielle. On considère qu'après environ un an d'essais infructueux, la femme ou le couple peut consulter pour infertilité. En cas d'antécédents médicaux, comme une endométriose par exemple, ce délai peut être réduit. Dans tous les cas, le but de la PMA est de permettre la rencontre entre un ovule et un spermatozoïde, de façon à ce que la fécondation ait lieu et que l'œuf ainsi créé puisse s'implanter dans la paroi utérine et évoluer sous la forme d'un embryon.
Comment se déroule une PMA concrètement ?
La PMA propose trois méthodes différentes :
- L'insémination intra-utérine : le sperme du conjoint ou d'un donneur anonyme est déposé dans l'utérus de la femme.
- La fécondation in vitro : un milieu proche de l'environnement des trompes de Fallope, lieu de rencontre naturel des spermatozoïdes avec l'ovule, est reproduit dans une éprouvette. Les gamètes sont ensuite placés dans celle-ci afin qu'ils entrent en contact et fusionnent entre eux. La FIV peut être associée à une ICSI (pour "Intra Cytoplasmic Sperm Injection" ou "injection intracytoplasmique de spermatozoïdes" en français) qui consiste à sélectionner les spermatozoïdes d'après leur qualité, dans le cas avéré de stérilité masculine.
- L'utilisation d'embryons congelés : ceux-ci proviennent de FIV antérieures et peuvent être utilisés en cas d'échec de ces dernières.
Les limites de la PMA
Il faut savoir que si la PMA est entièrement remboursée par la Sécurité sociale, cette prise en charge est limitée à 6 inséminations artificielles et à 4 FIV. De plus, pour y avoir droit, la femme receveuse doit avoir 43 ans, au maximum. Cependant, une PMA peut être réalisée jusqu'à son 45ème anniversaire, mais son coût (environ 4 000 €) restera alors entièrement à sa charge. D'autre part, l'âge des patientes ayant recours à la PMA a tendance à augmenter en France. Cela s'explique par plusieurs facteurs, mais l'un des principaux est le fait que les couples se forment de plus en plus tard. Cela est dû, notamment, au rallongement des études ou au fait qu'on ait envie de "profiter" ou de faire carrière,avant d'envisager de se mettre en couple et de fonder une famille. Résultat : lorsque la femme est plus âgée, la PMA présente un taux de réussite plus faible et, en même temps, l'âge où la femme ne sera plus en capacité de devenir mère arrive plus vite. Or, tous ces facteurs sont fortement anxiogènes et accroissent encore plus les difficultés liées à la PMA.
Votre ostéopathe pour vous aider dès la mise en place d'une démarche de PMA
L'anamnèse, plus que jamais indispensable pour accompagner une PMA
En général, les femmes qui sont concernées par des problèmes d'infertilité arrivent chez l'ostéopathe suite à un ou plusieurs échecs dans leur parcours de PMA, donc rarement en première intention. Elles disposent donc généralement d'un passif relativement lourd, concernant leur désir d'enfant. C'est pourquoi il est primordial qu'elles puissent partager librement ce qu'elles ressentent et où elles en sont au moment de la consultation. Heureusement, l'ostéopathe représente un interlocuteur privilégié qui va prendre le temps d'écoute nécessaire pour avoir une vue la plus complète possible de la situation de sa patiente. Afin de pouvoir proposer une prise en charge adaptée, le praticien va, bien sûr, poser des questions concernant ses antécédents médicaux, mais il va aussi s'intéresser plus particulièrement à son parcours de procréation assistée. Il va notamment demander quelle a été sa durée, le nombre de tentatives, etc. Sa patiente sera également invitée à définir précisément ses attentes, par rapport à ce que peut lui apporter la séance.
Les tests ostéopathiques pour compléter les informations reçues lors de l'anamnèse
Une fois l'anamnèse terminée, l'ostéopathe va réaliser ses propres tests sur sa patiente. Ainsi, il va notamment tester la mobilité de son bassin, de ses hanches et de ses ovaires. Il va également investiguer son abdomen avec une attention particulière pour le diaphragme dont dépend une bonne respiration. Dans une approche globale, il va aussi vérifier ses vertèbres lombaires dont les tensions éventuelles peuvent avoir une influence négative sur les organes de la reproduction. L'utilisation des techniques d'ostéopathie crânienne va aussi lui donner des informations supplémentaires sur l'état de santé général de sa patiente.
Le traitement ostéopathique en lui-même
L'ostéopathe va ensuite réduire les tensions qu'il a identifiées lors de ses tests précédents. Il va ainsi s'attacher à relâcher l'ensemble des organes de la sphère gynécologique et à détendre l'abdomen. Il va aussi redonner de l'amplitude au diaphragme, car la respiration est essentielle pour, d'une part, avoir plus d'énergie et ainsi favoriser l'implantation de l'embryon et, d'autre part, pour réduire le stress. Celui-ci est quasiment inséparable d'un parcours de PMA, surtout si une ou plusieurs FIV ont déjà échoué. L'ostéopathe va aussi travailler sur l'hypophyse et l'épiphyse, deux glandes qui sécrètent des hormones indispensables à la reproduction. Enfin, il terminera sa séance en appliquant différentes techniques visant à détendre sa patiente, afin de réduire l'anxiété inhérente à sa peur d'échouer lors de la mise en œuvre de la prochaine FIV.
Le suivi ostéopathique tout au long de la PMA
Après cette première séance, un suivi ostéopathique va être nécessaire, et ce, quel que soit le résultat de l'insémination ou de la FIV. Si celle-ci échoue, les consultations ostéopathiques auront alors pour but de donner plus de temps au corps de la patiente pour se préparer à mieux accueillir le prochain embryon. Elles concourront ainsi à augmenter les chances de réussite de l'implantation de celui-ci et donc à envisager la poursuite d'une grossesse dans les meilleures conditions. Si, au contraire, la FIV est une réussite, la patiente peut cependant être hantée par la peur d'une fausse couche. Dans ce cas, le suivi ostéopathique aura pour but de la rassurer sur le bon déroulement de sa grossesse et de vérifier que tout se passe bien pour elle et pour le bébé. De plus, le praticien pourra aussi agir de façon globale pour réduire le stress de la future maman et pour lui offrir la chance de profiter pleinement de ces 9 mois très particuliers.
Si vous avez recours à la PMA pour avoir un enfant, n'hésitez pas à consulter votre ostéopathe. Non seulement celui-ci prendra le temps de vous écouter, mais les différentes manipulations dont vous allez bénéficier augmenteront les chances pour que votre corps accueille, dès la première FIV ou la première insémination, un embryon en parfaite santé. Ainsi, vous pourrez envisager l'avenir de façon optimiste, en pensant à l'arrivée de votre bébé.
Les conseils donnés dans cet article ne se substituent, en aucun cas, à un diagnostic posé par un médecin ou par tout autre professionnel de santé, ni à un traitement médical.
