Portait de Nicolas Masson

Un parcours sans fausse note

Après de brillantes études récompensées par un bac scientifique (logarithme népérien, dérivée de fonction, les moles, toussa toussa) et une toute aussi brillante première année de médecine validée (pardon Môssieur !), Nicolas préfère s'orienter vers une formation à temps complet, sur 5 ans, pour devenir ostéopathe. C'est en effet après avoir été traité efficacement par l'un d'eux qu'il découvre sa voie. Et c'est en 2013 qu'il obtient le saint graal : le titre d'ostéopathe.

On peut dire que Nicolas connait son métier ! Quand on lui demande de nous décrire sa profession, il nous répond que, pour lui :

Un ostéopathe se doit de travailler sur toutes les parties du corps, aussi bien les muscles et les os que les viscères, le crâne... La discipline s'adresse à tous : du nourrisson à l'enfant, en passant par la femme enceinte, le sportif et le senior.

Nicolas complète en nous rappelant la définition même de l'ostéopathie. Il s'agit d'une « thérapie manuelle qui a été fondée fin XVIII ème siècle aux États-Unis. Elle a pour but de corriger les troubles d'un individu en cherchant à redonner mobilité et vitalité aux différentes zones du corps à travers une approche globale du corps en cherchant à traiter la cause du/des troubles et pas seulement les symptômes (qui en sont les conséquences). »

La discipline se base sur 5 principes :

• la globalité,
• l'inter relation structure / fonction,
• l'importance de la mobilité dans la vie,
• la loi de l'artère,
• le principe d'auto-guérison

Le secret d'un traitement réussi ? Une bonne relation patient / ostéopathe !

Nicolas aime particulièrement travailler avec les bébés car les changements se voient rapidement. Il nous parle notamment des plagiocéphalies (têtes plates) où le changement, rapide et visuel, impressionne souvent les parents.

Selon lui, le secret d'un traitement par ostéopathie réussi est une combinaison entre « une bonne relation patient / ostéopathe, une bonne vision du problème du patient et le fait de savoir être efficace rapidement. »

Aussi, nous lui demandons quelles sont ses rituels et habitudes lorsqu'il travaille. Il nous répond :

d'abord la jambe gauche, chaussette, chaussure...

Vous ne voyez pas la référence ?

Il nous précise plus sérieusement qu'il n'a pas de rituels particuliers si ce n'est de regarder tous les matins s'il a bien tout emmené, car se déplaçant chez les patients avec tout son matériel, s'il oublie quelque chose cela sera pour toute la journée.

Le remboursement de l'ostéopathie par la sécurité sociale ? Selon lui, une bonne et une mauvaise chose

Nous lui posons enfin LA question fatidique pour tous les ostéopathes, à savoir ce qu'il pense de l'hypothèse du remboursement de l'ostéopathie par la sécurité sociale. Eh bien, pour lui, ce serait une bonne et une mauvaise chose (une bonne réponse de Normand ça), car :

Cela permettrait de rendre l'ostéopathie accessible à tous facilement mais cela rendrait les remboursements longs et fastidieux avec beaucoup d'administratif pour les ostéopathes.

Osteo2ls : un couteau suisse qui le suit partout !

Parlons d'Osteo2ls ! Nous terminons notre interview en lui demandant comment ce (super ;-) ) logiciel l'aide au quotidien. Le concernant, en travaillant tout le temps en mobilité, le fait que le logiciel soit en ligne et le suive partout est un véritable atout. Il apprécie aussi le côté « couteau suisse » d'Osteo2ls : comptabilité, prise de rendez vous, suivi patient. « Il fait tout » nous dit-il.

Nous remercions Nicolas pour ses réponses et nous vous invitons vivement à découvrir son site web ! Vous y trouverez une description de son activité et une partie des champs d'action de l'ostéopathie. Nicolas y fournit aussi régulièrement des actualités sur l'ostéopathie et la santé.