Adieu cervicalgie, bonjour ostéopathie !

Ou quand, d'un coup, on a mal au cou

La cervicalgie toucherait entre 30 et 50 % de la population française. Même si elle est souvent sans gravité et peut se guérir sans traitement, dans certains cas, elle handicape de façon sérieuse la personne touchée. En tant que praticien holistique, l'ostéopathe va être en mesure d'identifier la cause de la cervicalgie et ainsi de pouvoir soulager durablement le patient. D'autre part, en donnant des conseils sur les meilleurs moyens de préserver la santé de son cou, il agit également préventivement et diminue le risque de récidives ou d'installation d'une maladie chronique.

La cervicalgie, ou lorsque le cou en prend un coup

Une localisation au niveau des vertèbres cervicales

Dans le mot cervicalgie, il y a cervicales et ce n'est bien sûr pas un hasard. En effet, la cervicalgie est bien en lien avec ces vertèbres qui sont au nombre de sept et se situent au sommet de la colonne vertébrale. Les deux premières (les plus hautes) portent le nom d'atlas et d'axis et ont pour rôle d'assurer le maintien de la tête. En plus de porter celle-ci, les vertèbres cervicales lui permettent de bouger à droite et à gauche, ainsi qu'en haut et en bas. Ces mouvements assurent, entre autres, l'utilisation de nos sens, en particulier la vue, dans de multiples directions. Les vertèbres cervicales sont donc prévues pour être très flexibles et il est facile de comprendre que toute restriction de mobilité va entraîner des conséquences fâcheuses pour la personne touchée.

La cervicalgie

Qu'est-ce que la cervicalgie ?

La ou plutôt les cervicalgies regroupent l'ensemble des douleurs cervicales. Leur forme la plus connue est le torticolis qui est dû à une contracture musculaire et entraîne une douleur lors de la rotation de la nuque. Une autre forme de cervicalgie est l'arthrose cervicale ou cervicarthrose. Elle touche en général les personnes de 50 ans et plus et se traduit par une usure des disques intervertébraux, usure qui peut entraîner des déformations osseuses. Enfin, l'entorse cervicale se produit lorsqu'il y a une distension des ligaments qui relient les vertèbres entre elles. Elle est la conséquence d'un choc violent.

Causes et conséquences de la cervicalgie

D'où vient la cervicalgie ?

Peut-être vous êtes vous déjà réveillé avec une douleur à la nuque ? Ou avez-vous ressenti une raideur au nouveau du cou après plusieurs heures assis à votre bureau ? Ce genre de cervicalgie fait suite à un mauvais positionnement respectivement dans votre lit ou sur votre chaise. Il peut arriver également qu'après avoir porté des charges lourdes, lors d'un déménagement ou de travaux par exemple, vos cervicales se rappellent douloureusement à votre bon souvenir. Ensuite, le vieillissement peut également entraîner une raideur du cou : on parle alors d'arthrose cervicale. Certaines professions qui exigent de maintenir le cou immobile ou la tête baissée pour effectuer un travail de précision, augmentent le risque de développer ce type de cervicalgie. Le stress peut également créer des tensions dans le haut de la colonne vertébrale. Enfin, les entorses cervicales, qui font partie des cervicalgies les plus graves, surviennent à la suite de traumatismes, comme le fameux coup du lapin : brusque basculement de la tête d'avant en arrière qui se produit lors d'un accident de voiture.

Une mauvaise position peut entraîner une cervicalgie

Les conséquences pour la personne atteinte de cervicalgie

Pour la personne atteinte de cervicalgie, les conséquences vont de la simple douleur au niveau de la nuque jusqu'au blocage complet du cou. Or, si l'on ne peut pas bouger son cou, la vie quotidienne devient extrêmement complexe, puisque la personne rencontrera des difficultés pour se déplacer, notamment en voiture. Elle sera également handicapée pour réaliser des actes simples du quotidien comme porter des sacs de courses ou attraper des objets en hauteur. De plus, certaines cervicalgies entraînent des maux de tête, une fatigue importante des yeux, ainsi que l'irradiation de la douleur aux bras et aux mains.

Pour soulager la cervicalgie, l'ostéopathe... agit !

Trouver la cause pour adapter le traitement

Afin de trouver l'origine de la cervicalgie, l'ostéopathe va réaliser, en premier lieu, une anamnèse. C'est-à-dire qu'il va interroger son patient pour établir les circonstances de l'apparition de la douleur. Si aucun traumatisme n'en est la cause, le praticien va déterminer quelles habitudes de vie peuvent entraîner des douleurs au niveau du cou. En s'informant sur le métier et le ou les sports que pratique le patient, des activités inhabituelles... il va cerner la ou les causes de la cervicalgie. À la lumière de ces renseignements, l'ostéopathe va ensuite tester, avec ses mains, les différentes zones du corps qui peuvent réduire la mobilité des cervicales. Il va non seulement agir directement sur celles-ci, mais également sur les organes qui peuvent entraver leur bon fonctionnement. Il va également traiter les tissus et les muscles de la région du cou et qui peuvent aussi créer des douleurs. Enfin, il va s'attacher à rétablir l'équilibre global du corps, partant du principe que celui-ci est essentiel pour assurer le complet rétablissement du patient.

Agir en prévention

À l'exception des cervicalgies dues à un choc brutal, la meilleure solution pour les éviter reste la prévention. Là encore, l'ostéopathe sera un excellent conseiller pour éviter d'en développer une ou pour empêcher les récidives. Ainsi, suivant la cause de la cervicalgie, il conseillera au patient de changer d'oreiller ou de literie, il lui expliquera comment organiser son bureau afin que l'ordinateur soit à la hauteur des yeux. Il pourra également proposer des exercices d'étirements pour garder l'entière mobilité de son cou et s'il y a lieu, orienter la personne vers un kinésithérapeute.

En considérant le patient dans son ensemble, l'ostéopathe n'élimine pas seulement la douleur localisée au niveau des vertèbres, il va également rétablir le fonctionnement des organes et structures en lien avec la cervicalgie, assurant ainsi un rétablissement pérenne de la personne touchée. En identifiant la cause de la douleur, le patient a l'assurance d'être soulagé durablement. De plus, en faisant le choix de l'ostéopathie, il opte pour une médecine naturelle qui peut éviter, ou du moins limiter, la prise d'antalgiques. Cela est d'autant plus intéressant chez les seniors qui, du fait de leur âge, sont enclins à développer de l'arthrose cervicale, tout en faisant partie des populations déjà fortement médicamentées.

Les conseils donnés dans cet article ne se substituent, en aucun cas, à un diagnostic posé par un médecin ou par tout autre professionnel de santé, ni à un traitement médical.